https://noname.lu Les centres maghrébins de musique andalouse ont transféré le savoir-faire à d'autres villes du Maghreb. Ce n'est que plus tard que d'autres cultures viendront se métisser à la société en devenir. Ce fut en 1934 et son plus beau succès populaire demeure Leyh ya banafseg (Pourquoi ô violette ?). Ce n’est pas évident de chanter Sâlih Abd El Hayy mais Gaber Abd El Maksoud, né en 1958, a su parfaitement se rapprocher de son modèle quand, un soir, âgé alors de quinze ans, il a interprété Leyh ya banafseg sur la scène de son école. Sâlih reste dans l’histoire comme la première voix entendue à la radio. Depuis quelques années, une nouvelle génération s’active à réanimer le cercle des poètes disparus, à commencer par Cheikh Mohamed Seyam, né en 1960. Après avoir suivi des études religieuses dans l’école islamique de Qaliyubiyah (Delta, nord de l’Égypte), il débute comme récitant du Coran tout en assurant la fonction de muezzin dans la mosquée de son village natal. Autre excellente relève, Gamal Darwich, né en 1960, et dont le talent s’est révélé dès l’enfance, à l’école primaire où, à l’occasion des fêtes, il imitait déjà Sayyid Darwîsh, d’où son nom d’artiste à la mémoire du grand maître du dawr.Il mourut d'une crise cardiaque en 1980. Malgré le silence de la presse, plus de 40 000 fans se présentèrent à son enterrement. De ce fait, elle a quitté l'orbe du temple et du service religieux, pour se concentrer sur un service plus complaisant, celui du charme. Elle est accordée en ? sol modal ? : Ré-Sol-Ré-Sol-Si-Ré. La musique sacrée arménienne est restée liturgique jusqu'à ce que Komitas introduise la polyphonie à la fin du XIXe siècle. Cependant, la semence des deux cheikhs ne donnera véritablement ses fruits qu’au début du XXe siècle, en un temps où tout savant ou artiste devait obligatoirement effectuer ses études à l’Université al-Azhar (université islamique fondée au Caire au Xe siècle par les Fatimides) pour en sortir avec le titre de cheikh. Le culte de Bat évolue par la suite vers celui de la déesse Hathor, toutes deux étant parfois représentées sous forme de vache. Au début du XIXe siècle, la musique a connu en Égypte une sorte de renaissance et gagné en reconnaissance grâce au talent de deux grands maîtres, Chehab Eddine et El Masloub. Le jeel est une sorte de fusion entre musiques nubiennes, rythmes égyptiens et bédouins, mélodies et thèmes des musiques populaires, voix arabes utilisant le vibrato et des instruments occidentaux tels que guitare basse et synthétiseur.Le jeel (littéralement ?génération?) est une sorte de techno-pop arabe. L'adjectif minimaliste, et plus encore l'adjectif minimal, introduit une confusion sur la nature de la musique minimaliste. L’autre immense précurseur se nommait Cheikh Sayyid Darwîsh et il avait bouleversé l’échiquier musical égyptien en octroyant une dimension plus expressive à la forme musicale nommée dawr. Le premier a rassemblé dans un ouvrage une centaine de Mouachah, d’essence andalouse, et le second a introduit l’art du dawr comme manière de chanter. L’un des plus grands fut Victor Pena-Miranda qui, après avoir versé dans le chant sacré, s’est orienté, à partir de 1922, vers la composition. Ceci est lié à l'héritage anglophone de l'Égypte qui, tout naturellement, a poussé ses studios et ses artistes à voir ce qui se faisait aux États-Unis. Ses artistes francophones se produisent dans des émissions de variétés, peuvent obtenir une Victoire de la musique ou une Victoire de l'album de chansons, variétés de l'année, et être soutenu par le Centre national des variétés (CNV). Au Rajasthan, dans l'ouest désertique du pays, la musique hindoustanie est dominée par la musique dévotionnelle exécutées par des castes dédiées de musiciens ambulants : les Langas et les Manganiars. On parle parfois de nubi-shâabi, chanson moderne de Nubie, une musique souvent étonnante dans son excellente synthèse entre les éléments venant de la tradition et les apports instrumentaux venus d’Occident.Son amour pour le chant le pousse vers les moulid (cérémonies religieuses) comme munshid (hymnode) et conteur des miracles du prophète. Pour accompagner cette jeune garde dans ses vibrants hommages, l’ensemble Chouyoukh El Tarab, qui s’est formé par amour pour la musique et les vieilles chansons égyptiennes, déploie toute sa virtuosité et son penchant pour une époque chargée d’émotion, de poésie et d’extase, loin, très loin du star-système actuel égyptien. La musique donne lieu à des créations (des œuvres d'art créées par des compositeurs), des représentations. Les œuvres de Pärt et Górecki sont caractérisées par l'utilisation de la tonalité, d'un matériau musical simple utilisé souvent de manière répétitive, et d'une composition influencée par les compositeurs du Moyen Âge et le plain-chant grégorien. Comme le shaabi, le jeel est une réaction à la chanson arabe classique, mélodramatique et théâtralisée, des grands chanteurs égyptiens adulés par le peuple arabe dans son entièreté. Le mouvement folk est dans ces années-là aussi bien un mouvement musical (toute une génération redécouvre son patrimoine régional authentique) qu’un mouvement social, et même politique à partir de l'onde de choc de mai 68 : la participation, la démocratisation des modes d’expression ou encore l’autogestion de manifestations culturelles inscrivent ce mouvement en totale opposition au système ambiant du show business.

トップ   編集 凍結 差分 バックアップ 添付 複製 名前変更 リロード   新規 一覧 単語検索 最終更新   ヘルプ   最終更新のRSS
Last-modified: 2023-09-13 (水) 11:44:49 (237d)