Ce sont surtout les enregistrements qui permettront une large diffusion de la musique minimaliste, y compris jusqu'en Europe, où l'accueil est plutôt bon. C'est d'ailleurs l'Europe qui fournira aux minimalistes leurs premiers grands signes de reconnaissance, avec une commande de l'État français pour Philip Glass, et un succès discographique auprès d'une audience non restreinte aux amateurs de musique contemporaine, avec l'enregistrement de Music for 18 Musicians de Steve Reich, pour le label allemand Edition of Contemporary Music. C'est également de la France que viendra une véritable reconnaissance des minimalistes. C'est de plus une danse qui est très pratiquée partout dans le monde. Ainsi chaque râga a une phrase musicale connue qui indique la manière dont il faut l'interpréter, en donnant l'ordre précis des notes. Il en existe plusieurs, classés, selon les systèmes, soit en modes principaux et modes dérivés, soit en trois échelles de base (gràma) dans lesquelles les permutations de la tonique dans une gamme de sept notes (où deux notes s'ajoutent accessoirement) permettent de former 21 modes principaux (mùrchhanà) ou, selon le système encore aujourd'hui employé dans le sud de l’Inde, en 72 échelles de sept notes (melakarta) dans un système chromatique où chaque note, excepté la tonique, a deux positions, pouvant être naturelles et selon les cas dièse ou bémol.Ainsi on doit à Philip Glass les bandes réellement originales des trois films de la Trilogie des Qatsi de Godfrey Reggio (de 1982 à 2002), Mishima: A Life in Four Chapters de Paul Schrader (1985), et Kundun de Martin Scorsese (1997). Il réalise également a posteriori la musique du film Dracula de 1931 et a collaboré à de nombreuses reprises aux musiques des films et documentaires d'Errol Morris en mettant à disposition et réorchestrant ses précédentes compositions. L'abandon progressif des bandes magnétiques au profit des instruments acoustiques favorise le développement de l'harmonie. En outre, les musiciens formés à cette musique ont fait la richesse de la musique des films indiens de Bollywood notamment (Musique filmi) où les instruments occidentaux côtoient les instruments indiens au sein d'orchestres fonctionnant selon un principe classique, où chaque instrument apporte une couleur et cède sa place à un autre. Au Kerala, dans le sud du pays, on retrouve la musique carnatique interprétée non seulement sur les instruments classiques, mais aussi par l'ensemble periya mêlam, qui joue aussi de la musique rituelle. La scène électronique indienne s'est également développée avec tous ses sous-genres : la musique techno introduite en Inde par Rummy Sharma puis Arjun Vagale ou Ash Roy, la house funky avec Audio Units, la bass music avec Sickflip ou Nucleya, ou enfin l’electronica avec Big City Harmonics.Hindustani Raga Sangeet Online Site bilingue FR/EN, rares archives audio et vidéo à partir de 1902 ; émissions de radio sur les ragas. Si la musique fait partie de l'éducation des membres des hautes castes, elle reste néanmoins populaire du fait de son association avec le cinéma de Bollywood, qui est parsemé de clips musicaux dansés véhiculé par l'industrie de la cassette audio. Enrique Jorrín en 1954, a connu un grand succès avec des chansons comme Oye como va de Tito Puente en 1959, (repris par Carlos Santana en 1970) ou, en France, Pepito (mi corazon) par Los Machucambos. Par contre, des artistes tels Robert Charlebois ou Jean-Pierre Ferland créent leurs propres chansons dans un style pop ou folk-rock qui se perpétuera dans la décade suivante avec l’apparition de groupes comme Beau Dommage, Harmonium ou Offenbach et d'artistes tels Paul Piché ou Michel Pagliaro, certains dans un registre plus rock. Au cours des années 1960, comme en France, la période Yéyé, portée par la venue des baby boomers, a vu de nombreux chanteurs ou groupes québécois publier des adaptations en français de chansons américaines ou britanniques; par exemple Pierre Lalonde, Joël Denis ou Les Baronets, ces derniers reprenant les chansons du répertoire des Beatles.On désigne généralement par le terme de musique minimaliste un courant de musique contemporaine apparu dans les années 1960 aux États-Unis avec les compositeurs La Monte Young, Terry Riley, Steve Reich, et Philip Glass. Contrairement à la démarche très intuitive de Terry Riley, Steve Reich et Philip Glass vont définir des procédés de composition rigoureux, qui les aident à structurer leurs œuvres. La reconnaissance discographique viendra de l'Allemagne, avec en 1974 l'enregistrement sur le prestigieux label de musique classique Deutsche Grammophon, de Drumming, Six Pianos, Music for Mallet Instruments, Voices, and Organ de Steve Reich. On considère généralement que La Monte Young est l'initiateur du mouvement minimaliste, en particulier avec sa pièce Trio for Strings (1958). Young est à l'époque inspiré par Webern, et crée un univers sonore quasi statique avec de longues notes tenues durant plusieurs minutes et très peu d'évolution. La Première Gnossienne (1890) est la première pièce qu'il écrit selon un schéma répétitif, qu'il expérimentera plus en avant avec sa pièce mystique Vexations (1892-1893). Cette dernière consiste à répéter 840 fois de suite un même motif, la durée de la pièce pouvant atteindre une vingtaine d'heures. Selon le musicologue Danick Trottier, professeur à l'UQAM, ? Il y a vraiment un engouement pour la musique instrumentale depuis quelques années au Québec. https://penzu.com/p/1ab6fe4996494026 https://pastelink.net/ldx2z6jv


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Last-modified: 2023-09-13 (水) 20:35:35 (238d)